Gisela Bellsolà
Saurimonda
Ensemble de Musique Médiévale
Association Myriade-Miríade Camí de la torre 66540 Bao Tél. : 04 68 92 54 84 Présidente : Bernadette Pradels-Luigi : 04 68 51 24 68 Licence d’entrepreneur de spectacle n° 66.0292 Direction artistique : Michel Maldonado : 06 08 47 86 51 Gisela Bellsolà : 06 08 68 06 03 Spectacle créé à la Maison du comédien Maria Casarès Alloue, Charente-Poitou Aide à la création du Conseil Général des Pyrénées Orientales Chemin de Troubadours Guilhem de Peitieu – Ausiàs MarchSur une idée de Maryline Alasset Réalisation Mònica Bellsolà , Créé à la maison du comédien Maria Casarès à Alloue près de Poitiers, « Chemin de Troubadours » a été conçu comme un voyage à travers le temps et l’espace, reliant le premier troubadour Guilhem de Peitieu (1071-1126) à Ausiàs March (Gandia-1397-1459). Guilhem comte de Poitiers duc d’Aquitaine et d’Anjou, l’inventeur fin du XIe siècle dans sa langue maternelle, plana lenga romana, élève au plus haut niveau l’art du « Trobar », Ausiàs March « Leixant a part l’estil dels trobadors » héritier du Trobar écrit les plus belles pages de la poésie catalane. Il est considéré comme le Maître du siècle d’or de la poésie catalane (XVe siècle). Retrouver le chemin qui unit ces deux grands créateurs est le jeu de ce spectacle. La renaissance de la poésie catalane au XIXe siècle n’ou-bliera pas ses origines, Antoni Puigblanc exaltera le « Llenguatge Llemosí », Bonaventura Carles Aribau écrira : « En Llemosí sonà lo meu primer vagit ». « Limousin » désignant la langue d’oc utilisée par les premiers troubadours. |
Associació Myriade-Miríade
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parcourir sans modération, cette mémoire retrouvée, mise en voix qui nous guérit des maux provoqués par l’oubli et la perte du sens.
En route pour le voyage d’une langue, d’une poésie, du Poitou à Valencia, ces troubadours chargés d’amour en déposaient à chaque étape du chemin, ce chemin qui nous revivifie par notre désir de refaire circuler l’énergie de cet axe oublié mais important…
travers l’art des troubadours, trouveurs et inventeurs de chants,
c’est la langue dite vulgaire qui se construit rompant avec
le latin dominant.
Ces « auteurs compositeurs » disent la vie, l’amour, l’humour, la guerre,
la mort, la peine et la joie, la foi et le blasphème. Ils sont nobles ou
bourgeois, fils de peu ou fils de prince. Ils nous font découvrir dans
des chants vigoureux et profonds, les éclats de la société méridionale.
Les chants des troubadours sont copiés bien après la période faste du « Trobar », suivant les manuscrits cela va de vingt ans à plus de deux siècles. Est-ce cette distance qui nous laisse de nombreuses portées musicales vides de notes, à côté des 2542 poèmes nous ne possédons que 270 mélodies. Ces 270 chansons sont les joyaux de ce fabuleux mouvement, elles nous permettent aujourd’hui de vous restituer : « Jois, amors e chants ».
Gisela Bellsolà maîtrisant la langue et l’écriture nous donne toute l’émotion et la musicalité de ces œuvres.
Les musiciens de l’ensemble Saurimonda, grâce aux travaux des luthiers, jouent sur des instruments recréés à partir de l’iconographie et les sculptures de l’époque. Vièles d’arc, psaltérions, luths, cistres, flûtes et cornemuses ainsi que toute sorte de percussions permettent aux musiciens de retrouver, d’improviser, de réinventer, de nous surprendre en harmonie avec l’art du trobar.
Il est parfois difficile aujourd’hui de comprendre la poésie des troubadours. Or grâce aux voix de Mònica Bellsolà et de Michel Picod, les textes dits en langue contemporaine sont une porte à la lyrique des troubadours et deviennent une initiation accessible à tous.
Par la voix de Gisela, d’une présence à la fois si physique, « envoûtée » et magique, nous allons par les chemins, imaginons-nous à pied, à cheval ou à dos d’âne et pénétrons dans les cours comtales. Nous y caressons par elle l’architecture sonore de la sensibilité et de la communication amoureuses. Entre ce trobar leu ou plan, et trobar clus ou ric. Entre bonne dame et notre dame, nous avançons vers le tribut du triomphe ou du revers de l’ « amar finamens » des XIIe et XIIIe.
Gisela Bellsolà, sans trop concéder à la docte et nécessaire musicologie, fait œuvre patrimoniale. Mots et sons ne sont-ils pas autant de monuments, des chefs-d’œuvre en péril, d’oubli ou de ruine. Une « cançó » ne mérite-t-elle pas les soins attentionnés et émus qu’appelle, par exemple, la restauration de tel ermitage, telle chapelle, telle église ?
L’ensemble Saurimonda donne souffle et couleur, cadence et éclat à des compositions qui sont d’authentiques joyaux, incrustés de regards, de gestes, de mouvements, de paroles transmises ou, à tout le moins, que l’on rêve de transmettre, et qui sollicitent le messager, le « joglar » pour en porter l’espoir, ou la plainte. Mais ce « joglar » a besoin d’une écoute, d’un réel exercice d’écoute, car prêter l’oreille ne suffit pas.
Alors viennent à nous ces chorégraphies d’amour et de désamour « entrebescades », et cette lyrique simple nous ouvre les portes de la « senhoria » du cœur plutôt que celles d’une société historique déterminée.
Là, dans la réincarnation et la résurrection, réside la dimension du défi de l’ensem-ble Saurimonda. Dans un petit recoin de l’Europe, ici, entre Corbière et Albère, ce fut aussi terre de troubadours.
Jacques Quéralt
Actrice sous la direction de Pétrika Ionesco, Jean Gilibert, Michèle Marquais, Marianne Auricoste, Christiane Cohendy, Jean-Paul Farré, Jacques Echantillon, Denise Péron…
Assistante à la Mise en scène : Denise Péron, Jean-Paul Farré, Jean-Gabriel Nordman, France Darry.
Créations de lumières, d’évènements, scénographie, organisation depuis 1985 : Comédie musicale : « Kévork ». Festival de musique contemporaine, Kunst Museum de Bern. Théâtre de Vidy, Lausanne. T.D.P. de Genève. Théâtre Daniel Sorano de Dakar. Centre dramatique de Thionville. Festival de danse, Barcelone. Festival de théâtre, Carcassonne Avignon. SYGMA de Bordeaux. Centre culturel suisse, Paris. Théâtre Gérard Philippe, Saint Denis. Théâtre d’aubervilliers. Trois nuits françaises, Ambassade de France, Tokyo. « Nuit pour Amnesty International », Paris. « Nuit évènements », pour les cinq anniversaires du Café de la Danse, Paris. « Nuit des jeunes cou turiers », Café de la Danse, Paris. Participation à la création lumière et à la scénographie des concerts de Jean-Michel Jarre à Londres et à Lyon. Festival Orient Occident –Reinette l’oranaise. Angélique Ionatos –Chanson de femmes- Bastille tango. Performances Génie de la Bastille. Compagnie « Vent de Sable ».
Mise en scène : « Histoire nomade » de Catherine Atlani, au café de la danse 1987. « Histoire pour deux musi ciens, une actrice et une étrange structure moléculaire » d’après Georges Pérec avec Joëlle Léandre, au Kunst Museum de Berne et dans différents festivals de musique contemporaine 1988. « Le plus beau de l’histoire » de Christian Rullier avec Christiane Cohendy, création au café de la danse en 1990, reprise au théâtre Vidy Lausanne et au festival de la Batie à Genève. « Odni », au centre Dramatique de Lorraine avec Christiane Richet, danse théâtre. La Comédie de Rheims : collabora tion artistique à la mise en scène de Christiane Cohendy de «C'est-à-dire » de Christian Rullier, avec Christian Rullier – Reprise en novembre 2001 au Théâtre National de l’Odéon.
Cinéma, télévision : « Les contes clandestins » de Dominique Crèvecoeur. « A bon chat bon rat » de Myriam Touzé. « Casting » de Muriel Darnet-Tourral. « Marine » de Muriel Tourral. « La symphonie des halles » d’Hervé Nicolas. « Ariane dans la cité » de Nadine Bensadoun.
Statut de formatrice : agréée AFDAS depuis 1993
Saurimonda est le prénom de la Dame du troubadour catalan Guillem de Cabestany. L’Ensemble Saurimonda réunit des artistes qui ont en commun le goût de la poésie, de la chanson et de l’improvisation. Ces musiciens, au-delà de leurs recherches musicologiques, partagent la même passion pour les rythmes, les couleurs et les accents de la Méditerranée. L’ensemble Saurimonda a créé « Guillem de Cabestany » spectacle poético lyrique, « La Parole Chantée des Troubadours », le « Llibre Vermell de Montserrat » avec l’ensemble vocal les Eléments dirigé par Joël Suhubiette et l’ensemble Médiéval Perceval. Il enregistre « ab la Fresca clardat » recueil de chant des troubadours catalans. (Trobar-vox/Abeille).
Après une formation théâtrale et musicale, Gisela Bellsolà oriente sa carrière vers le chant, à travers ses propres compositions, sur des poèmes d’auteurs reconnus ou à découvrir de la poésie catalane, Jordi Pere Cerdà, Joan Morer, Maria Mercé Marçal, Sagimon Serrallonga, Joan Cayrol, Patrick Gifreu, Joan Lluís-Lluís…
ou comme interprète : « Bikini el foc dels oceans » cantate pour soliste, chœur et orchestre, texte de Gérard Salgas, musique de Michel Maldonado, « Cançó de la terra », musique de Rafael Subirachs sur des poèmes de Jacint Verdaguer, « Cants d’Abelone » musique de Rafael Subirachs texte de Joan Vinyoli. Ces dernières années, Gisela Bellsolà dirige ses recherches vers la musique médiévale. C’est d’abord « El Cant de la Sib.bila » thème emprunté à un très ancien fond de tradition mythique. Ce sont aussi les chants des troubadours et la conception de divers spectacles : « Guillem de Cabestany » spectacle poético lyrique, « Jois, amor e cants »… Elle crée avec Michel Maldonado l’ensemble de musique médiévale « Saurimonda », ensemble avec lequel elle enregistre « ab la Fresca clardat » recueil de chant des troubadours catalans. Elle chante en duo avec Katia Caré –Sortie 2004 du CD « Bela Domna » ed. Jade- ou Emmanuel Bonnardot. Elle travaille également avec Joël Suhubiette et l’Ensemble Vocal les Eléments, « Llibre Vermell de Montserrat », et le Concert de l’Hostel Dieu dirigé par Franck Emmanuel Comte « Le jardin du Prophète », Chants Séfarades. En tant que spécialiste des chants de troubadours, Gisela Bellsolà intervient régulièrement dans des stages de formation en collaboration avec Musique et Danse en Languedoc Roussillon, l’ADDMCT 66, le Centre Européen des Troubadours Na Loba et le Centre Médiéval de Paris
Mònica Bellsolà a prêté sa voix à divers enregistrement de son et lumière, puis à des spectacles poétique s : « Femm e san s fin » d e Charlotte Artin, « Argile » de Gérard Salgas. Elle a célébré dans des lectures publiques René Char, Louis Aragon, Boris Vian, Blaise Cendrars et d’autres grands noms de la littérature française.
« Louise Michel » de Pierre Bouchet. Mònica Bellsolà se consacre également à la poésie des Troubadours et à celle moins connue, des « Trobairitz » (femmes troubadours), elle fait partie de l’ensemble médiéval « Saurimonda » avec qui elle a créé différents spectacles musicaux.
Elle a écrit elle-même poèmes et chansons et à ce jour, elle est devenue une des comédiennes marquantes du Théâtre de la Rencontre. Au sein de cette troupe , elle a participé à la création d’œuvres dramatiques telles que « Fenêtre sur rue » de Jean Claude Grunberg , « Le retour d’Ulysse » de Pierre Bouchet, « Le sourire au pied de l’échelle » d’Henry Miller, « La forêt des songes » de Daniel Tosi en liaison avec le Conservatoire National de Région de Perpignan, « Ce que voit Fox » de James Saunders, « Miracle » de Guy Jacquet et Pierre Bouchet. Création automne 2003 :
Après des études de théâtre à l’université de Paris VIII où il obtient sa licence, Michel Picod est engagé à l’Atelier de l’Epée de Bois (Cartoucherie de Vincennes) : « Fuente ovejuna » de Lope de Vega mise en scène de Antonio Diaz-Florian. Il continue sa formation avec Ludwig Flaschen du Théâtre Laboratoire de Grotowski, Daniel Halle sur l’univers de Rohmer,
Carlo Bosso et la Comedia dell’arte. Il se tourne ensuite vers le « one man show », il joue « On va encore se coucher tard » de Norbert Narach et écrit « Monsieur Bulbot » et « Zanite ». En 1992 il crée avec J.M. Castellarnau la « Loco Cie » où il va mettre en scène : « 1 + 2 = 2 » d’après les textes de Roland Dubillard, « Comment wang fô fut sauvé » de Marguerite Yourcenar, « Le premier cadeau du Père Noël » de Ludovic Massé, « Lettre des îles Baladar » de Jacques Prévert. Intervenant dans les lycées et les collèges, il se passionne pour l’enseignement théâtral et crée des ateliers. En tant que comédien il rejoint souvent le Théâtre de la Rencontre pour des créations : « Et l’été reviendrait », « Molière », « Les Iks » d’après l’œuvre de l’ethnologue Colin Turnbull. Création automne 2003 : « Louise Michel » de Pierre Bouchet. Michel Picod aime les textes et les défend, aujourd’hui c’est l’émotion poétique des Troubadours qu’il veut nous faire partager.
Michel Maldonado est contrebassiste continuiste dans différentes formations : « Les Musiciens du Louvre », musique baroque, dirigé par Marc Minkovski, « Orchestre des Champs Elysées », musique romantique dirigé par Philippe Herreweghe et pour la musique du XXe siècle, « Solars Vortices », « Musique Oblique » et « Ensemble Ader ». A la vièle d'arc, il interprète la musique des troubadours et crée avec Gisela Bellsolà l'ensemble de musique médiévale Saurimonda. Par ailleurs, Michel Maldonado est directeur artistique des « Nits de Cançó i de Música » (Fondation Boris Vian), et de l’ensemble baroque de Perpignan « La Fidelíssima ». Compositeur, Il est l’auteur de « Bikini el Foc dels Oceans », cantate sur un poème de Gérard Salgas, pour soliste, chœur et orchestre, « Salut amb la Poesia » sur les poèmes de Joan Morer, il écrit un duo pour violon et violoncelle « Reculade » et signe l’orchestration du disque de Gisela Bellsolà « Pais Catedral ». Pour les « Estivales » de Perpignan il compose diverses pièces de la « Misa Flamenca » sous la direction de Pedro Soler, et pour le festival « Jazzèbre », création musicale du conte de Patrick Gifreu « ERT ». Il écrit également pour le théâtre et obtient le Prix de la Critique de la Ville de Barcelone.
Gérard Méloux travaille avec plusieurs musiciens importants de la Catalogne, dans des répertoires très variés. Il accompagne depuis de nombreuses années le travail de Gisela Bellsolà, d’abord à la guitare pour un répertoire de chansons modernes, puis travaille le oud pour aborder la musique du Moyen âge et en particulier les chants de troubadours. Il accompagne aussi le chanteur Pere Figueres et a été un des musiciens de Teresa Rebull. Dans un tout autre registre, il est musicien du groupe de rock méditerranéen de Gerard Jacquet et depuis 1996, il est le complice de Pascal Comelade, entre autre pour la création « Un tal jazz ». Par ailleurs, Gérard Méloux a composé des musiques pour le théâtre, et participe à divers spectacles poétiques dont il assure l’illustration musicale par un travail d’ improvisation à partir des textes de Louis Aragon, René Char, Josep Sébastià Pons… ( Les Estivales de Perpignan, Poesia al Teatre…) Il compose également pour Gisela Bellsolà, sur des poèmes de Maria Mercè Marçal, Josep Sébastià Pons, Renada Laura Portet et Mònica Bellsolà.
Après avoir débuté sa carrière de chanteur au sein des ensembles La Chapelle Royale de Paris et Les Arts Florissants, Emmanuel Bonnardot, s’est particulièrement illustré dans le répertoire médiéval, d’abord avec Dominique Vellard et l’en-semble Gilles Binchois puis au sein du trio Alla Francesca lors de tournées en Europe, Amériques et Océanie. Il a également était à l’origine et à la direction du Centre de Musique Médiévale de Paris avec Brigitte Lesne et Pierre Hamon. En 1993, Emmanuel Bonnardot fonde l’ensemble Obsidienne pour poursuivre sa recherche sur l’instru-mentarium et sur les répertoires souvent inédits du Moyen Age et de la Renaissance (diapason d’or, choc du monde de la musique, 5 étoiles Goldberg...) et pour créer des spectacles originaux parfois d’expres-sion contemporaine mettant en valeur les multiples talents des artistes de l’équipe (chanteur, instrumentiste, comédien, arrangeur, compositeurs). Son timbre chaud, sa large palette vocale (baryton ou contre-ténor), sa passion pour la vièle à archet et son goût pour l’accompagnement font que ses interprétations sont devenus des références, particulièrement dans les enregistrements des oeuvres de Guillaume de Machaut et celles des trouvères pour Calliope et Opus 111.
Florence Jacquemart se produit depuis plusieurs années avec des ensembles de musiques anciennes dont « La Ghirandola », « La Grande Ecurie et La Chambre du Roy » et « Mensa Sonora ». Parallèlement, sa passion pour la musique médiévale lui permet d’élargir sa palette instrumentale et de jouer au sein de formations spécialisées : « Obsidienne », « Saurimonda», « Alla Franscesca ». Elle a participé à plusieurs enregistrements avec ces différents ensembles. Son goût pour ce répertoire la porte également vers des expériences plus théâtrales « Carmina Burana », « François Villon »… Florence Jacquemart s’intéresse à la pédagogie et enseigne au « Centre Médiéval de Paris ».
Cofondateur de l’Ensemble de Musique Médiévale Il joue au sein de différents ensembles : « Convivencia », Thierry Gomar se produit dans « La Fenice», «Concerto di viole », « Dulzainas », les festivals « Méditerranéen », « Radio-France «l’Orchestre Baroque de Montauban »… Montpellier », « Thonoret »… Percussionniste de René Jacobs, il participe à
l’enregistrement de plusieurs opéras avec « l’Orchestre de la Schola Cantorum de Bâle », « Concerto Vocale », « Concerto Köln», et se produit dans les festivals de « Schwetzingen », « Salzbourg, Innsbruck », « Théâtre de la Monnaie », « Philharmonie de Berlin »… Compositeur, Thierry Gomar obtient deux commandes d’Etat en 1991 et 1993 : « Trajectoires », Musique de Ballet et « Les sept jours de la création », Oratorio.
… Spécialiste du répertoire médiéval, Gisela Bellsolà a fondé l’ensemble Saurimonda pour défendre un volet encore inexploré du répertoire ancien. Entre lamentations et lyrisme, elle entraîne le public dans son périple méditerranéen, accostant à Salonique, Sofia, Istanbul, Gérone ou encore à Smyrne. Chacune de ces escales donne l’occasion de découvrir un visage de la tradition séfarade qu’elle nourrie de sa voix sombre et de ses accents douloureux.
Antonio Mafra
Gisela Bellsolà tiene una de esas voces rotas, dulces y a la vez dramáticas, que aproximan como ninguna la musicalidad del verso. Es la voz de una mujer madura, grave y curtida, con una dicción exquisita y una sobrietad en el modo que permite saborear con profundidad el repertorio que interpreta. Gisela Bellsolà vive siente y sabe lo que canta.
Maricarmen Gómez. Goldberg
La voix grave de Gisela Bellsolà fait merveille dans les chants de trobairitz. La langue occitane (d’oc) est vitaminée par cette voix rauque de Carmen ancienne. Les chants de Beatrix de Dia ou de Na Castellosa retrouvent alors leur truculence méridionale.
Jacques Amblard
…Gisela Bellsolà, une fois de plus, mettait son talent au service d’un répertoire exigeant, sublimant les difficultés pour aller chercher l’émotion sensible.
Jean-Michel Collet
C’est une reine magicienne sans autre sujet que notre bonheur, qui par sa voix naturelle inclassable ressuscite les textes les plus rudes et les plus tendres à la fois. La jubilation de ce groupe à faire cette musique est patente. L’écoute attentive, l’amitié qu’à chacun ils se portent, la complicité est somptueusement évidente. La subtilité dans l’ornementation de Gérard Méloux (oud), la flamme de Michel Maldonado (vièle à archer), la science universelle et bienveillante d’Emmanuel Bonnardot (voix, rebec, cistre) permettent les recherches et les harmoniques les plus raffinées…
Jacques Polvérino
L’origine du Chant de la Sibylle se perd dans la nuit des temps… L’ensemble Obsidienne (voix pures et directes) et l’extraordinaire chanteuse catalane Gisela Bellsolà en proposent ici la version traditionnelle de l’église de Barcelone…
Luca Sabbatini. L’éveil culturel
Espléndida Gisela Bellsolà en su recreación del bellísimo Cant de la Sibil.la.
El País
Whose extrordinary voice makes this a truly memorable performance.
Early Music
Tot passa per la musicalitat de la seva veu, una veu forta i potent que puja i baixa quan el poema ho demana… És un sabor amarg i càlid, com el café…
J.M. Hernàndez Ripoll.Avui
Il y a ce que Gisela chante : des textes bien choisis, généreux qui poussent la voix jusqu’à d’insoup-çonnés retranchements… Il y a sa manière : musique, fusion, effusion, tout est note, volume, sacré, hauteur harmonique. Et tout cela circule d’elle aux musiciens, des musiciens à elle. Ici nous n’avons pas à faire à une artiste accompagnée mais à une compagnie musicale, où chacun joue de sa couleur et participe à l’écriture de ce « voyage bienheureux » d’un soir en pays de haute intensité émotionnelle…
Jacques Quéralt