Inform'APLEC comunica - Setembre 2005
La FLAREP se va reunir a Còrsega
Manifestació a Carcassona per la llengua occitana
Suppression de postes de catalan par le Rectorat
L'aide pédagogique du catalan est suspendue
Un arrêté ministériel sur les langues vivantes ignore l'enseignement des langues régionales en France.
Roda de premsa contra la supressió de postes a l'IFCT i al secundari
L'ensenyament del català en perill a Ceret
Professors de català : missió de salvació
UNSA-Education : le service public grignoté Moyens, bilinguisme, décentralisation, laïcité : l'UNSA-Education et ses
différentes composantes dressent le bilan de la rentrée.
Enseignement du catalan
Colloque et congrès en préparation
sur les langues régionales
50 postes de mestres bilingües en concurs per Alsàcia

Un "arrêté" ministerial sobre les llengües vives ignora l'ensnyament de les llengües minoritzades a l'estat francès
(traducció ràpida airenovenca)

Ja s'apliquen les mesures recollides dins la llei d'orientació i del programa per l'esdevenir de l'escola, anomenada "Loi Fillon"
Un decret datat del 25 d'agost de 2005 posa en funcionament les principals mesures contingudes dins la llei sobre el tema de l'organització de l'ensenyament de les llengües vives. Aquestes mesures porten sobre l'ensenyament de les llengües vives estrangeres i sobre els seus objectius, sobre la creació de la comissió acadèmica de les llengües vives, totes mesures anunciades dins la "Loi Fillon". El títol II d'aquest decret crea les comissions acadèmiques sobre l'ensenyament de les llengües vives estrangeres: aquestes comissions haurien de funcionar en paral.lel a les comissions sobre l'ensenyament de les llengues dites regionals (minoritzades), ja constituïdes dins les acadèmies el 2001/02. Però la mesura que més nos interessa ara per ara és aquesta anunciada amb el títol Decret del 25 d'agost i concerneix l'organització de l'ensenyament de les llengües vives, més particularment els nivells de coneixements esperats, en referència al quadre europeu comú a les llengües vives...

L'aplicació podria ser esperançadora tret que se fa la diferència entre llengües estrangeres vives i llengües "regionals" ....

això contrediu l'esprit de la Loi Fillon que posava les llengües "regionals" sota la responsabilitat de l'estat.

De sobte l'estat se desengatja i descuida les llengües minoritzades. cap inspector sembla inquiet!!!

Un arrêté ministériel sur les langues vivantes ignore l'enseignement des langues régionales en France.

L'application des mesures retenues dans la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école, dite Loi Fillon, a commencé.
Un décret, daté du 25 août 2005, met en oeuvre les principales mesures contenues dans la loi au sujet de l'organisation de l'enseignement des langues vivantes. Ces mesures portent sur l'enseignement des langues vivantes étrangères et sur ses objectifs, sur la création de la commission académique des langues vivantes, toutes mesures annoncées dans la loi Fillon. Le titre II de ce décret crée les commissions académiques sur l'enseignement des langues vivantes étrangères : ces commissions devraient fonctionner en parallèle aux commissions sur l'enseignement des langues régionales, déjà constituées dans les académies depuis 2001/ 02. Mais la mesure qui nous intéresse le plus pour l'instant est celle annoncée sous le titre I du décret du 25 août et concerne l'organisation de l'enseignement des langues vivantes, plus particulièrement les niveaux de compétence attendus, en référence au Cadre européen commun des langues vivantes : le niveau A1 à l'issue de l'école élémentaire, le niveau B1 pour la première langue et le niveau A2 pour la deuxième langue à la fin de la scolarité obligatoire (en gros, à la sortie du collège), le niveau B2 pour la première langue et le niveau B1 pour la seconde langue étudiées à la fin des études du second degré (lycées). Parallèlement, l'"Abécédaire de la rentrée scolaire", consultable sur le site Internet du ministère,présente le calendrier d'application des mesures concernant les langues : rentrée 2005, groupes allégés en Terminale et enseignement d'une langue vivante étrangère dans les classes du cycle 3 – rentrée 2007 : généralisation de la deuxième LV e 5ème et de l'enseignement d'une langue vivante à partir du CE1.

L'application de ces mesures a de quoi réjouir, sauf sur un point : le découplage des langues vivantes étrangères et des langues régionales.
La reprise dans le décret de la dénomination " langues vivante étrangères" a de quoi surprendre. Les langues vivantes européennes( allemand, anglais, espagnol, italien, portugais etc.) ainsi que l'arabe ne sont pas des langues étrangères, puisqu'elles sont presque toutes parlées sur notre territoire national. Le véritable motif de l'emploi de cette épithète est à chercher dans la volonté de les différencier des langues patrimoniales, des langues régionales.

Une telle démarche contrevient aux dispositions antérieures prises par les arrêtés sur l'enseignement des langues vivantes et régionales à l'école primaire dans trois arrêtés successifs : arrêté du 25 janvier 2002 ( BO hors série n° 1 de 2002) sur les horaires et programmes à l'école élémentaire; arrêtés du 29 juin 2002 ( BO hors série n° 4) et du 30 mai 2003 ( BO Hors série n° 2 de 2003) qui mettaient au même niveau de dignité et d'objectifs les langues vivantes "étrangères" et les langues régionales. Elle contrevient aussi à l'esprit de la loi Fillon, qui dans son article 20 du texte définitif semblait placer les langues régionales sous la double responsabilité de l'Etat et des collectivités. Cet article complétait le premier alinéa de l'article L. 312-10 du Code de l'éducation ainsi :  Un enseignement de langues et cultures régionales peut être dispensé tout au long de la scolarité selon des modalités définies par voie de convention entre l'Etat et les collectivités territoriales où ces langues sont en usage." En effet, leur enseignement relève des missions de l'Etat. D'abord, parce qu'il est mentionné depuis 1989 dans le Code de l'éducation et que cette mention vient d'être renouvelée. Ensuite, parce que différents textes le régissent, publiés entre septembre 2001 et mai 2003 ( publication de programmes, création des commissions académiques des langues régionales – textes cités, arrêtés et circulaire de juillet et de septembre 2001 sur les objectifs d'enseignement (encart du BO n° 33, 13 septembre 2001), - organisation du recrutement et de la formation des enseignants par décret et arrêtés de janvier 2002 et circulaire du 30 avril 2002)

Or, brutalement, de nouvelles mesures sont prises ,celles du titre 1 du décret du 25 août 2005, qui ne s'appliquent pas à l'enseignement des langues régionales. De facto, les langues régionales sont découplées des langues vivantes. La mesure est grave, e ce pour plusieurs raisons.
- L'Etat qui s'était engagé en mars denier dans la loi Fillon aux côtés des collectivités ne tient plus compte de cet engagement.
- En déterminant des niveaux à atteindre dans la langue vivantes étudiées à l'école puis au collège sans appliquer cet objectif à la langue régionale, l'Etat menace l'enseignement des langues régionales, puisqu'un niveau doit obligatoirement être atteint dans la langue vivante étrangère sans qu'il soit précisé que ce niveau peut être atteint "dans la langue vivante ou dans la langue régionale".
Le ministère oublie dans son arrêté du 25 août de définir le niveau d'exigence, toujours par rapport au Cadre européen commun des langues vivantes, à atteindre dans les classes bilingues français- langue régionale de 3ème, dans la langue régionale et dans la discipline évaluée en langue régionale, l'histoire – géographie. A ma connaissance, les textes sur la réforme du brevet des collèges n'ont pas encore été publiés. Il y a de quoi s'inquiéter, cependant.
- Aucun inspecteur chargé de l'inspection des langues régionales ne semble s'être ému du contenu de l'arrêté du 25 août.

Aire Nou de Bao
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