Catalanes, Catalans, habitants de ce pays,

Avui és un dia històric. Del Capcir, de Cerdanya, del Conflent, del Vallespir i del Fenolledes hem vingut tots aquí al Rosselló per celebrar una victòria : la de la nostra unió. Ens creuen ajupits, sem dempeus, nous sommes debout et fiers.

Depuis des mois, jeunes et vieux, de toutes les tendances politiques, nous nous autovaccinons contre le mépris, l’abus de pouvoir, les mensonges et les manipulations. Nous disons non au déni de démocratie : un seul homme, pire encore un élu, ne peut impunément décider à notre place et dilapider notre argent.

C’est la première fois que nous manifestons avec tant de détermination et de solidarité notre attachement à notre identité.

Hem mantingut al llarg dels segles la catalanitat d’aquesta terra, la nostra llengua i la nostra voluntat de ser. El català és pas cap « patuès », és la llengua d’onze milions d’europeus. La nostra nació, Catalunya, és mil·lenària.

« Sem i serem gent catalana tant si es vol com si no es vol ».

Què li diem avui al Sr Frêche, President del Consell Regional? Li diem gràcies Sr. President, merci mille fois M. Frêche.

Vous avez réussi à faire l’unanimité contre l’appellation Septimanie. Vous avez réussi à provoquer un déferlement d’initiatives populaires contre vos visées politico-médiatiques jacobines : un allau de vacunes contra la infecció. Quasi 25 000 mil signatures, centenars de cartes al correu dels lectors, creació d’associacions i col·lectius, participació d’artistes i dibuixants com en Ben, cançons, cartells inoblidables…. Fins i tot el burro, abans amordassat pels mestres educats, s’ha reviscolat i para pas de bramar.

Mes ai, a polit ! Hem guanyat una batalla, hem pas guanyat la guerra ; « ara és hora segadors, ara és hora d’estar alerta ».

No ens deixem pas enlluernar per un succés temporari. El Sr. Frêche ens para una ratera. Ne nous laissons pas berner. M. Frêche veut nous avoir à l’usure. Il a fait savoir par fax qu’il retire l’appellation Septimanie comme nom de pays. -Preuve s’il en fallait qu’elle existait bel et bien, même si certains, qualques canyots belleu, se sont évertués à prétendre le contraire-. Le Président du Conseil Régional veut garder le nom de la marque pour exporter nos produits ; ne nous laissons pas abuser. Il veut nous y habituer pour mieux pouvoir nous rebaptiser d’ici quelques années. No à la marca Septimanie ni Septimanià, ni septi-mania. Aquí la terra és catalana, catalans els fruits, catalans els abricots i els préssecs, catalans els nostres vins. Nos produits sont catalans. Nous ne voulons pas qu’ils soient appelés « septimans ». Aquest mot fa massa mala flaira ; nous refusons tout adjectif qualificatif aux relents de Vichy. Frêche affirme lui-même, que nous sommes, je cite, « la région la plus pauvre de France après la Corse celle qui a, de loin le plus de Rmistes et de Chômeurs.» Ce n’est pas une raison pour nous brader . « Sem pas ni a comprar ni a vendre. » A més : fa massa tramuntana per esmerçar sous amb « ombrel·les ».

Si Septimania est une marque c’est la marque du mépris, la marque de l’assujettissement financier auquel il nous condamne pour des années. Vous avez reçu votre feuille d’impôts ? Nous avons dû payer une augmentation de 80% de la part régionale. Voulez-vous les repayer ? Això se’n diu en català : « ser cornuts i …. pagar el beure » ! Avant, pour endoctriner des générations de jeunes il fallait les bataillons de maîtres-hussards de la République. Maintenant il suffit que le grand timonier, un célèbre dictateur déclenche une avalanche médiatique et tout çà… à nos frais !

Sa Majesté nous a traités d’ « inculte s», hier il a récidivé en nous traitant publiquement d’ « abrutis », li deixarem pas el plaer de creure que sem idiotes i que ens deixem fer.

Nous ne voulons plus de matraquage publicitaire systématique, plus de conditionnement, plus de dilapidation éhontés de notre argent.

Catalanes, Catalans, habitants de ce pays fier mais pas orgueilleux, exigeons comme l’ont déjà fait des conseils municipaux courageux, dont les maires sont parmi nous dans la foule, le respect de notre identité, une tout autre chose que prendre « l’accent catalan » dans l’Etat français !

Exigeons le respect de la démocratie ! La démocratie ce sont les délibérations des assemblées d’élus et pas des déclarations intempestives dans la presse ni les journaux de propagande que nous payons de nos deniers. Exigeons le retrait pur et simple de l’ombrelle, du logo, de la marque déclinée sous toutes ses formes et le retrait des subventions destinées à la promouvoir !

N’acceptons pas que « le pouvoir de changer les choses » que M. Frêche fait miroiter aux jeunes au dos de sa dernière revue -2 400 000 euros chaque fois-, soit exercé par un seul homme, tacitement relayé par les responsables politiques locaux à sa solde et légitimé par le silence de l’Etat. Le pouvoir de changer les choses il nous appartient à nous de l’exercer. Nous serons forts si nous restons unis et mobilisés : notre meilleur atout c’est notre identité.

Catalanes, Catalans, cordem-nos les espardenyes, nos deixem pas trepitjar, nos deixem pas ensorrar. Cridem tots junts ben fort: Visca la Terra.

Daniela Grau i Humbert
Associació Flama dels Països Catalans
Elna, 08.10.05

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